STOP A L'AUTO-JUGEMENT
Souvent nous nous jugeons: sur notre apparence physique, sur nos réactions émotionnelles, sur nos pensées...
Cela génère en nous beaucoup de souffrance: culpabilité, colère, honte de soi, impuissance...
L'idée va être d'observer sans juger, d'accepter ce qui est et ce qui vient en comprenant que si quelque chose est là, c'est pour une bonne raison. Aucune émotion, aucune pensée, aussi dérangeantes soient-elles, ne sont là pour rien. Elles trouvent leur origine dans notre histoire personnelle et familiale.
Exemples:
"Je déteste ma mère, je devrais avoir honte!"
Si j'ai de la haine, c'est pour une bonne raison: c'est que je n'ai pas reçu suffisamment d'amour de ma mère ou que j'ai vécu des blessures importantes dans ma relation avec elle. J'accepte mes émotions comme légitimes.
"Je suis très anxieux, je pourris la vie de mes proches. "
L'anxiété n'est pas un choix! Elle résulte d'un manque de sécurisation sur la période enfant. Vous la subissez donc soyez empathique avec vous.
"Mon frère est handicapé. Je n'en peux plus de le soutenir. Je ne devrais pas avoir cette pensée."
Le ras-le-bol vient marquer nos limites: ce qu'on n'est plus en mesure de supporter émotionnellement. Cette pensée invite à prendre ses distances et à se remettre au centre de ses priorités, à demander de l'aide dans une tâche qui devient trop lourde (demande d'aide auprès de frères et sœurs, associations, structures...).
Ne plus se juger, c'est ne plus juger autrui: être dans la compréhension, l'empathie et activer des ressources pour résoudre le problème
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