SE COMPARER AUX AUTRES 
On a parfois tendance à se comparer aux autres. Cette propension peut engendrer une atteinte à l'estime de soi. Elle nait d'un besoin de se définir et de s'évaluer.
Des comparaisons peuvent jaillir de la honte et de la jalousie. Faites de ceux que vous enviez des modèles à suivre. Interrogez-les sur comment ils en sont arrivés à tel poste, tel talent... Faites attention à l'idéalisation de ces personnes (personne n'est parfait!). On sous-estime souvent la souffrance des autres quand celle-ci n'est pas exprimée. Montrer une "vie de rêve" (job, famille, biens matériels...) ne signifie pas être heureux. Je reçois au cabinet des personnes qui renvoient aux autres l'image de quelqu'un allant bien alors qu'au fond d'elles elles ressentent une grande douleur.
N'oubliez pas que vous aurez toujours une vision tronquée de l'autre: elle est le fruit de vos projections et aussi de ce que l'autre veut bien montrer.
Chacun est différent et n'a pas reçu les mêmes choses. Si vous avez vécu des événements de vie lourds (carences affectives, négligence émotionnelle, violence...) vous avez encore plus besoin de bienveillance que n'importe qui, pas de vous dénigrer!
Les personnes peuvent avoir tendance à reproduire des comportements parentaux comme le fait de comparer les frères et sœurs ou d'encenser d'autres enfants sans complimenter jamais le leur. Apprenez à féliciter les autres pour leurs réussites et apprenez aussi à reconnaitre vos réussites et vos talents!
On ne peut être parfait en tout, chacun a des compétences et des atouts différents.
La comparaison donne parfois lieu à la dévalorisation de l'autre: il s'agit d'un mécanisme de défense destiné à rehausser une estime de soi défaillante. (cela peut aller jusqu'au complexe de supériorité qui masque en réalité une vision très négative de soi)
Identifiez vos progrès dans la vie: tout ce que vous avez traversé, toutes les difficultés que vous avez surmontées.
LA MÉMOIRE CORPORELLE
