LA MÉMOIRE CORPORELLE
Quand notre organisme enregistre un souvenir traumatique, il enregistre une image, une pensée, une émotion et aussi une sensation corporelle.
Il existe deux grands types de réactions corporelles face à un événement traumatique: la fuite/ lutte ou la sidération (anesthésie émotionnelle, gel de la pensée, absence de mouvement du corps). Dans le premier cas, les mains et les pieds vont être activés (fourmillement, engourdissement) afin de préparer le corps à fuir ou combattre. Dans le deuxième cas, un grand froid peut parcourir le centre du corps. Il s'agit de réactions de survie incontrôlables et automatiques.
Quand on se souvient d'un traumatisme, la mémoire corporelle va être réactivée: sensations douloureuses, oppression, froid, nœud... Cela prouve que le souvenir n'est pas digéré (intégré).
La respiration est impactée lors du traumatisme: souvent on arrête de respirer face au danger réel ou potentiel. Quand on travaille sur un traumatisme, la respiration progressivement devient plus fluide et plus profonde.
Souvent au cabinet je vois des personnes déclencher des douleurs ou une maladie physique après un grave traumatisme (deuil, maladie grave d'un parent...). Le travail thérapeutique va permettre d'atténuer et souvent de faire disparaitre les douleurs chroniques.
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