Le sommeil |
Le sommeil est précieux pour notre santé mais il est de plus en plus mis à mal dans nos sociétés modernes. Comment le préserver ? Que viennent traduire les troubles du sommeil ?
- Un indicateur de santé psychique
La qualité de notre sommeil est un signal marquant nos tendances dépressives et/ou anxieuses. Vous avez des difficultés à vous endormir ? Vous avez tendance à ruminer votre journée, on se situe plus dans de l’anxiété. De même si vous souffrez de réveils nocturnes. Vous avez au contraire tendance à vous réveiller très tôt le matin sans pouvoir vous rendormir ? Vous souffrez alors peut-être de dépression et appréhendez la journée à venir.
Toujours est-il qu’un bilan médical peut écarter certains troubles somatiques (troubles hormonaux etc.).
- Quelques questions à vous poser pour commencer à traiter le problème
- Quand les troubles ont-ils commencé ?
- Y a-t-il eu un événement déclencheur ?
- Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus en ce moment ?
- Qu’est-ce qui vous angoisse/ met en colère en ce moment ?
- Si vous aviez un bon sommeil auparavant, qu’est-ce qui a changé (arrêt du sport, deuil, conflits…) ?
- Selon la réponse à la dernière question, que pourriez-vous faire pour améliorer les choses?
- Quelques conseils pour retrouver le sommeil
- Couchez-vous à des heures régulières.
- Si vous avez mal dormi vous pouvez faire une sieste dans la journée ne dépassant pas une heure pour ne pas empiéter sur la nuit suivante.
- Le soir, privilégiez les activités douces : pas de sport ou d’écran mais de la lecture, des câlins, de la discussion, des exercices de sophrologie (voir sur mon site ou sur ma page Facebook quelques exemples)…
- Si vous êtes réveillé la nuit ne restez pas des heures à chercher le sommeil ; levez-vous et faites une activité douce, prenez du calcium (lait chaud, fromage ou yaourt, boisson chaude) qui vous aidera à vous apaiser.
- Couchez-vous seulement quand vous sentez la fatigue vous gagner : yeux qui clignent/ piquent, frottage du visage, bâillement… Vous avez alors 15 minutes maximum pour vous coucher : passé ce délai vous risquez d’avoir loupé le coche et de devoir attendre la phase de sommeil suivante (donc plusieurs heures après).
- Privilégiez une chambre la plus sombre possible, la plus calme possible (pensez aux bouchons d’oreille) et assez fraîche (16°).
- Si vos troubles persistent, il peut être bénéfique de consulter un professionnel de la santé mentale qui vous aidera à apaiser les conflits sous-jacents (problèmes au travail, en famille, trauma…). Plus l’ancienneté des troubles du sommeil est grande, plus les traumas à traiter sont ancrés et demandent donc du temps à être retraités.